Michel These Affiche

Les Égyptiens de l’Antiquité ont contribué eux aussi à la construction de ce grand édifice que sont les sciences mathématiques mais quelle place accorder à « leurs » mathématiques et quelles en sont les spécificités ? C’est à ces questions que tente de répondre ce travail de recherche.

 

Le corpus analysé comprend les grandes sources du Moyen Empire mais également des documents plus récents tels des papyri démotiques. Cela a permis de mettre en évidence des continuités de raisonnements ou, à l’inverse, des changements de procédures.

 

Le contenu de ces documents a fait l’objet d’une étude approfondie exposée de manière didactique qui permet de découvrir les problèmes traités, leur présentation originale dans l’écriture hiératique, leur transposition en hiéroglyphes, leur traduction en français.

 

Ces derniers ont été classés et traités suivant leur nature : problèmes d’arithmétique, problèmes de géométrie relatifs à des surfaces, à des volumes et à des calculs d’inclinaisons, problèmes relatifs à des domaines particuliers. Les analyses antérieures ont été discutées et sont parfois augmentées d’une interprétation personnelle et innovante. De nombreuses figures accompagnent le texte et un lexique des termes égyptiens employés dans le corpus mathématique fournit le sens commun et le sens spécifique aux documents étudiés.

 

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